ouh ah pikol klan ouh ah

Y’a rien d’plus libre que l’air,
Rien de plus beau que le chant des oiseaux,
Mais le petit bonhomme tout gris, n’a pas traversé le désert
Ni même marché sur l’eau.
Il pleur face a l’église
Mais c’est pas sur le bon Dieu qu’il mise
Du haut de sa terrasse
Il attend que le temps passe,
On lui dit qu’il a du courage
Mais lui se noie sur cette terre qui n’a plus d’age
Le petit bonhomme encore gris, se baigne dans le lac
Mais il y coule comme un sac,
Il s’enflamme au fond et brûle dans l’eau
Mais ses cris sont couverts par le chant du ruisseau.
Et maintenant il rie le petit bonhomme tout gris
Il rêve de son bonheur
Avec lui il n’a pas peur
Le petit bonhomme tout gris, n’a pas fini d’être gris
Il attend le train qui l’emmène chez le bonheur
Avec elle, il n’a plus peur.

m'asseoir sur un banc.

A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi

Et regarder les gens tant qu'y en a

Te parler du bon temps qu'est mort ou qui r'viendra

En serrant dans ma main tes p'tits doigts

Pis donner à bouffer à des pigeons idiots

Leur filer des coups d' pieds pour de faux

Et entendre ton rire qui lézarde les murs

Qui sait surtout guérir mes blessures

Te raconter un peu comment j'étais mino

Les bonbecs fabuleux qu'on piquait chez l' marchand

Car-en-sac et Minto, caramel à un franc

A r'marcher sous la pluie cinq minutes avec toi

Et regarder la vie tant qu'y en a

Te raconter la Terre en te bouffant des yeux

Te parler de ta mère un p'tit peu

Et sauter dans les flaques pour la faire râler

Bousiller nos godasses et s' marrer

Et entendre ton rire comme on entend la mer

S'arrêter, r'partir en arrière

Te raconter surtout les carambars d'antan et les cocos bohères

Et les vrais roudoudous qui nous coupaient les lèvres

Et nous niquaient les dents

A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi

Et regarder le soleil qui s'en va

Te parler du bon temps qu'est mort et je m'en fou

Te dire que les méchants c'est pas nous

Que si moi je suis barge, ce n'est que de tes yeux

Car ils ont l'avantage d'être deux

Et entendre ton rire s'envoler aussi haut

Que s'envolent les cris des oiseaux

Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie

Et l'aimer même si le temps est assassin

Et emporte avec lui les rires des enfants...

Sur cette route enivré
A ma gauche s’étendent les champs dénudés
Et à ma droite ce champ de blé
Qui attise les convoitises
Et cet amour désespéré
Pour cette fille indécise

La lune rougeoyante
Laisse coulée mes larmes
Désespérément sanglante,
Et ces nuages tranchant
Glisse sur ces larmes de sang

Elle qui m’a laissée
A d’autre cirrhose
N’auras pu s’imaginer
Que tout ne tient qu’à cette rose
Toujours pas oublié
Et que malgré le temps
Subsiste un malaise déchirant
Dont je ne peux me débarrasser
Et ce n’est pas ces quelques plants
Qui feront tournés le vent

Je me sens abandonné
Ou juste délaissé,
A moins que ce ne soit
Les sensations de vin blanc
Qui bouillonne en moi
Et dans mes veines
Jusqu’à se transformer en larmes de sang.
Voila que je des yeux je saigne

C’est vrai je parle trop
C’est vrai que je fume encore trop
Et c’est vrai que je bois de trop
Mais toi tu me manques déjà
Parfois je me sens si seul
Mais pourtant si près de toi
Et j’ai peur de sa
Te croiser mais me sentir loin de toi
Ne rien pouvoir faire à part être désoler
Sa se saurait si une rose
Pouvait tout arranger
Alors j’m’essaye à la prose
J’aurais p’tetre plus de succès
Mais je te le promets
Plus jamais, oh non plus jamais
Je ne te laisserai

ANTI SARKO

Sa se vexe pour un rien,
Tire la gueule mais en vain
Faut dire t’es bien plus mignonne
Quand tu déconnes,
Juste une p’tite conne,

Non c’est non et rien ne pourra changer
L’avis que c’est fait petite fée
Un rien têtu mais pas bourrique
Ni un principe, ni une question d’éthique
Juste une p’tite conne

Elle est pas sadique
Mais qu’est-ce qu’elle aime bien
Avoir le chic
De te jeter des regards assassins
Juste une p’tite conne

Et qu’est-ce que sa fait mal
Quand elle t’attaque
Pire qu’un coup d’matraque
Pour que toi aussi t’ais mal
Juste une p’tite conne

Pas un sourire, pas un au revoir,
Mais la demoiselle regrette déjà
De devoir attendre ce prochain soir
Ou tu la reverra
Juste une p’tite conne

Mais n’allez pas imaginer
Que la seule responsable
Soit petite fée,
Y’a un autre coupable
Et c’est juste un p’tit con.

pour mathieu!

Une belle inconnue a débarqué
Dans ma vie alcoolisée
Si au début j’rigolais
J’ai vite compris
Qu’aimer ne se résumait
Pas qu’a ce qui fait ta féminité

Au bout du chemin, une foret
Un corps balançant sous les feuilles
Celle d’un mois de mai
Ne me laisse pas en deuil
Donne moi ma chance
Cet apre’m la jetai bourre
J’bois pas pour me donner un sens
C’est juste pour m’aider a me lancer

Ce corps se lance
Et se relance face au vent
Il va et revient, on dirait qu’il danse
Ou cherche t’il à s’envoler ?
Il voulait pas finir dans un tas de cendre
Mais plus ou moins prêt de toi.

souvenir...

tu veux plus m'parler,
c'est surement ma faute
mais chui trop con pour l'avouer
je jette l'erreur sur un autre
il avais qu'a pas etre bronzes

si tu veux plus me parler
jpeu juste attendre
j'aimais bien t'ecouter
esperer d'etre de nouveau
bercer dans tes paroles
j'te regarde pas de haut
au contraire j'pensais qu'on etait au meme niveau
mais si tu veux plus me parler
c'est qu'je dois etre en dessous
moi ce que je veux c'est remonter
pour pouvoir t'entendre
ou juste t'ecouter

on m'a dis qu'chez les putes ya d'la place au metiers
moi jvoulai juste pas etre vu
dans cette posture de trou d'cul
c'est pas ma faute si il etait bronzes

pardon jtdr.

Chaque fois qu'un enfant dit : "Je ne crois pas aux fées", il y a quelque part une petite fée qui meurt.

moi ma fee j'y crois et j'lai ptet trouver...